Voici ce à quoi ressemble une offre d’emploi type lorsqu’on regarde sur le “Profil requis :” « Le profil du candidat demandé est le suivant : Titulaire d’un Master en Ingénierie urbain ;
Les capacités demandées peuvent être scindées en deux :
Les capacités demandées peuvent être scindées en deux :
La proportion de soft skills demandée est nettement supérieure à celle des hard skills : Cela démontre que l’on accorde aujourd’hui une importance accrue aux facultés propres liées à la personnalité du candidat.
En effet, « 46% des nouveaux employés échouent au cours des 18 premiers mois et 89% d’entre eux échouent pour des raisons liées à l’attitude ». (Source : Etude du magazine Leadership IQ)
De ce fait, les recruteurs doublent de vigilance à ce sujet et sont plus enclins à rechercher LE candidat qui aurait LA personnalité, plutôt que celui qui aurait tout simplement les qualifications techniques.
Avoir les soft skills adaptées à un poste est donc désormais un impératif pour le candidat qui veut trouver un emploi – tout comme il est le prérequis minimum pour les entreprises modernes qui veulent se démarquer, voire survivre.
On distingue trois types de compétences :
Sans pouvoir être exhaustive, voici quelques exemples de soft skills nécessaires à la réussite d’une personne, notamment dans le monde du travail : communication, leadership, time management, sens de la répartie et des priorités, capacité à travailler en équipe, empathie, souplesse, curiosité, créativité, négociation, dynamisme, sens de l’écoute, …
Même si une personne excelle en comptabilité, par exemple, son excellence ne vaut rien s’il ne sait pas gérer son temps et n’arrive pas à produire les comptes en temps et en heure.
Une formation, un stage ou même quelques cours en ligne sont souvent suffisants pour corriger les lacunes d’une compétence technique. Les soft skills touchent à la personnalité de la personne : si elle n’a pas le trait de caractère en elle, il est plus difficile de le lui inculquer. En effet, se doter d’une attitude implique un effort conscient, une pratique ininterrompue, un engagement sans failles de la part du concerné.
Collaborateurs et clients demandent tous la même chose : l’écoute, l’empathie, la pleine attention, la faculté à proposer des solutions efficaces et de manière rapide. Bien avant les compétences techniques, la faculté à faire partie de l’environnement de l’entreprise est donc prioritaire en amont. Les soft skills sont le garant sine qua non d’une capacité de travail optimale.
Lorsqu’une équipe a un bon leader à sa tête et que ses membres communiquent constamment ensemble, la productivité et l’efficacité de l’entreprise est meilleure. Deux soft skills permettent donc à elles seules d’assurer de bons résultats. Par exemple, une société qui aurait une personne qui sait s’adapter et en même temps manager aura déjà son candidat pour ouvrir une filiale et transmettre la culture d’entreprise.
Plus encore, les soft skills telles que la curiosité, la créativité, l’éveil constant sont impératifs pour que l’entreprise parvienne à s’innover et réussisse à rester sur le marché.
Dans tous les services et toutes les fonctions, les employés doivent améliorer leurs qualités relationnelles, notamment pour renforcer la dynamique et la cohésion d'équipe. Toutefois, cela n’est qu’une partie des compétences dites non-techniques qu’il est indispensable d’avoir en entreprise. Voici quelques avantages qui soulignent l'importance de perfectionner les soft skills au travail, à court et à long terme.
Pour illustrer la pratique, voici quelques exemples de soft skills nécessaires par métier et la différence qu’il y a entre la génération X et les millenials.
Souvent, ce métier n’est pas considéré comme impliquant une relation interpersonnelle, ni ne nécessitant des compétences autres que techniques. Pourtant, certaines compétences humaines font toute la différence :