Depuis la crise sanitaire, les travailleurs ont dû faire face à de nombreux changements qui ont pu générer du stress et de l'incertitude. Tout le monde a dû s’adapter notamment au télétravail qui, malgré ses avantages, a fait naître un sentiment d’isolement chez certains.
On constate que les personnes dotées d’une forte intelligence émotionnelle s'adapte mieux face à ces changements. C’est pour cette raison que les recruteurs en font actuellement un critère de recrutement important. La capacité à gérer les émotions est indispensable en entreprise, surtout en cas de crise ! Vous trouverez dans cet article ce qu’il faut savoir sur cette compétence humaine devenue essentielle.
C’est Daniel Goleman, un psychologue originaire de Stockton en Californie, qui a mis la lumière sur l’existence de l'intelligence émotionnelle, que l’on appelle également quotient émotionnel ou QE. Le spécialiste a même des livres sur le sujet, pour ne citer que “L'intelligence émotionnelle : comment transformer ses émotions en intelligence” et “Cultiver l'intelligence relationnelle : comprendre et maîtriser notre relation aux autres pour vivre mieux”. Ce qui fait de lui un auteur à succès !
À la différence du quotient intellectuel ou QE, cette forme d’intelligence n’est donc pas basée sur la logique mathématique et verbale. Il s’agit plutôt de la capacité à percevoir, à exprimer et à intégrer les émotions afin de les comprendre et de les maîtriser. Cela permet de comprendre ensuite les autres et de mieux interagir avec eux. En clair, l’intelligence émotionnelle aide à mieux gérer ses propres émotions et rend plus empathique.
Selon Goleman, l’intelligence émotionnelle repose sur cinq qualités humaines. Trois d’entre elles correspondent au « soi vers soi » et les deux autres qualités sont axées au « soi vers l’autre ». Il s’agit de :